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Un nouvel éditeur scolaire utilise Wikimédia Commons sans respecter le droit d’auteur

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Lelivrescolaire.fr : un nouvel éditeur scolaire

lelivrescolaire.fr est un nouvel éditeur scolaire qui publie cette année un manuel d’histoire-géographie et un manuel de français.

Démarche originale : lelivrescolaire.fr est allé puiser dans Wikimedia Commons de nombreuses images et s’en sert comme documents pédagogiques dans les versions « papier » et numérique de ses manuels. Que Wikimedia Commons serve ainsi est une nouvelle preuve de la qualité des images qu’on y trouve, et montre bien de quelle manière un projet dont le but est de diffuser librement des contenus n’est pas incompatible avec les réutilisations commerciales de ces contenus. Nous espérons que l’ensemble de l’édition scolaire explorera cette voie.

Mais il y a un problème : les manuels publiés par lelivrescolaire.fr ne respectent pas le droit d’auteur quand il s’agit de ces images libres.  La mention de la source se résume à “Wikimedia” – au lieu de l’auteur de l’image et d’un lien vers l’URL d’origine.

L'orangerie du château de Versailles
L'orangerie du château de Versailles - Source : Wikimedia Commons - Auteur : Gfmorin

Ce problème ne relève pas seulement du respect des licences libres, mais aussi de celui du simple droit moral, le droit moral de chaque auteur étant par nature inaliénable. Rappelons aussi que l’usage des licences libres sur Wikimédia Commons (et les autres projets Wikimedia) a pour fonction d’encourager la rediffusion et les réutilisations des images : si un enseignant veut réutiliser une image qu’il a sous les yeux dans un manuel, comment la retrouvera-t-il  sur Wikimedia Commons ?  Comment connaîtra-t-il les droits exacts qui lui sont associés ? Comment pourra-t-il la commenter ou bénéficier des métadonnées (géolocalisation, etc.) qui lui sont associées ?

Pour le dire autrement : « libre » ne doit pas être confondu avec « libre de droits ». Utiliser des contenus libres n’est pas (seulement) une occasion de faire des économies, c’est aussi s’engager à encourager la libre diffusion des contenus et de la connaissance. Et le rôle de Wikimédia France, en tant qu’association pour le libre partage de la connaissance, c’est de défendre le travail des contributeurs qui choisissent de mettre leur travail sous licence libre : ils ont choisi d’offrir leur travail à tous, mais ils restent les auteurs de leur travail et ceci doit être mentionné dans les réutilisations qui en sont faites.

Les problèmes de droits sont un casse-tête pour tous les enseignants : ces ouvrages sont sur la bonne voie en offrant la possibilité d’accéder à des contenus libres.  Nous espérons que l’éditeur ira au bout de sa logique en respectant et le droit d’auteur et ce qu’exigent les licences utilisées sur Wikimedia Commons.

Si ce problème n’est malheureusement pas soluble pour les quelques 30 000 manuels déjà imprimés, nous espérons que les versions numériques seront rapidement mises à jour…

Crédit de L’orangerie du château de Versailles – Source: Wikimedia Commons – Auteur: Gfmorin

33 thoughts on “Un nouvel éditeur scolaire utilise Wikimédia Commons sans respecter le droit d’auteur

  1. ça peut aussi être frustrant pour les gens qui souhaitent téléverser des photos. pour le futur. ne pas créditer les auteurs, c’est envoyer un message négatif aux futurs auteurs. je prévoyais de téléverser 300 photos de plantes botaniques sous pseudo(non je suis pas totozéro45), votre message me fait hésiter. mon hésitation est normale. si je souhaite ne pas être crédité je met dans le domaine public (cc0), si je souhaite être crédité j’ajoute le BY. si je met le BY met que vous n’en faites rien, vous tranformez la licence BY en domaine public. ça n’est pas la même chose. j’espère que vous aurez une meilleure idée dans le futur.

  2. je trouve ça un peu aberrant aussi, c’est parce que c’est un pseudo ça vaut rien. et si un jour je décide de révéler mon vrai nom sur ma page utilisateur et à quoi correspond mon pseudo voir carrément de demander un renommage de mon compte sous mon vrai nom.
    ya qqun derrière un pseudo, hein, c’est pas du vent. et c’est pas parce qu’il y a écrit tintin64589 qu’il faut avoir peur, les enfants de 10 ans en ont vu d’autres. et puis ce sera pas écrit en grand non plus. et à force de lire des tintin et des totozéro45, les enfants ça va les lasser. de toute façon des pseudos ils ont du en croiser pas mal sur internet. ils sont nés dedans, qu’ils assument dès le départ.

  3. Je trouve ça un peu débile, ces problèmes de droits d’auteur. Je suis contre le droit d’auteur. On dit qu’ils protègent la création. Mais la création était tout aussi vivante avant les droits d’auteur. Les chefs d’œuvre n’ont pas attendu le code de la propriété intellectuelle. À bas les droits d’auteur ! Même les licences libres !

  4. Autres pistes pour les urls à rallonge:
    – indiquer un simple n° de resource à côté de la photo et avoir une « webographie » en bas de page ou en fin d’ouvrage.
    – utiliser un réducteur d’url type bit.ly (mais hébergé chez l’éditeur afin qu’il soit garant de la validité des liens.)

  5. Travaillant dans la presse écrite, je reviens sur la difficulté – à peine évoquée dans les commentaires qui précèdent – pour un média “papier” à mentionner des adresses qui risquent d’être aussi longues, voire plus, que les légendes qui accompagnent l’illustration.
    Autant un hyperlien est facile à faire sur un site (et d’ailleurs, il y en a sur cette même page, où l’adresse est “dissimulée” derrière un seul mot et donc où l’adresse complète, pourtant obligatoire, est en réalité invisible pour qui ne va pas chercher le code-source !), autant sur la papier (vous savez, ce truc un peu ancien qu’on imprime avec de l’encre) on ne peut recourir à cette astuce.
    L’autre solution serait alors de composer cette indication dans une police toute petite. L’adresse serait alors complète, prendrait une place disons… raisonnable, mais en deviendrait complètement illisible !
    Peste ! que faire ?
    Il me semble qu’en indiquant la légende, l’auteur, la source “racine”, chacun peut, en utilisant l’excellent moteur de recherche de wikimedia-commons, retrouver l’original. Certes, on pourra objecter que c’est incomplet, mais tant qu’on ne fera pas du papier cliquable avec hyperliens intégrés, le respect absolu de la règle semble condamner wikimedia-commons à se priver d’un prolongement sur un support non-virtuel, lisible sans ordinateur, ni même électricité : le papier 🙂

  6. Quand on regarde une photo sur un livre ou sur le net, qu’est-ce qu’on s’en branle de savoir qui y a fait!

  7. Il n’est bien sûr pas question de décourager l’initiative…

    Il s’agit simplement de relever et de mettre en garde contre les négligences qui peuvent avoir eu lieu. Si elles sont corrigées, tant mieux, nous aurons fait notre travail.

    Notre travail c’est de signaler ce type de bonne initiative et de “défendre” le travail des contributeurs des projets Wikimédia, c’était le double but de ce billet, et j’espère que les deux aspects sont bien perçus.

    Reste la question des pseudonymes, qui est importante quand même, notamment si d’autres manuels doivent suivre (ce qui est évidemment souhaitable).

  8. Je suis surpris par ces réactions.
    Certes les règles n’ont pas été scrupuleusement respectées, mais l’erreur a été très vite corrigée.
    Le fait est que cette polémique vient tuer dans l’oeuf l’une des rares entreprises qui font le pari du Libre.

  9. Je suis assez gêné aussi à la lecture de l’explication de l’éditeur au sujet des pseudo; pour autant, je le suis aussi par les commentaires qui suivent… Il faut bien comprendre que pour une maison d’édition, passer à la mentalité wiki est un pas énorme, qui peut difficilement se faire d’un trait, sans soucis (entre autres, la qualité d’une information ou d’une image ne tient pas dans le nom de celui qui la propose).

    Ils ont certes été très maladroits en n’indiquant pas les crédits pour certaines photos, mais imaginez le changement que représente l’utilisation des licences libres, pour le monde de l’édition! Allez, un peu de patience, et des éditeurs créeront des livres sous licence libre, consultables sur internet (et les liens des crédits auront plus de sens, parce que les URL dans un livre papier…).

  10. Je m’associe à la réaction de Johann Dréo sur Facebook
    http://is.gd/d6Dzm

    “C’est juste dommage que les réactions soient toujours un peu vindicatives” (…) comme dit Kheper, cherchons déjà à bien comprendre avant d’être agressifs en quoi que ce soit.. d’autant que le problème sera rectifié à l’avenir.

  11. Il faudrait savoir si l’éditeur est tombé sur des pseudos lui posant problème en fonction de sa cible (enfants, collégiens etc..) avec des noms ambigües. Ou bien est-ce une résistance provenant d’une méconnaissance du Web et des droits qu’on y rencontre ? Dans un cas comme dans l’autre il faut plutôt chercher à comprendre d’où peut venir cette résistance !

  12. Rem : on parle ici de Commons, qui n’autorise les contributions que d’inscrits. Sur WP, il faudrait prévoir le cas des IP. Dans ce cas, la seule bonne manière de faire est de donner l’IP et la date, peut-être même l’heure.

  13. Oui, enfin. Il y a pseudonyme et pseudonyme. Le Corbusier, Robert Capa, Cabu, Hergé, Pitof… Ils ont tous opté pour un pseudo un minimum sérieux, puisque ce dernier serait exposé à la vie publique. Ce qui n’est pas le cas sur les projets Wikimedia, où l’on peut très bien trouver du Popo le chien et autre Joe la truite. On pourrait même choisir Crotte de bique, que personne ne dirait rien.

    Mais oui, au final, si vraiment le pseudo pose problème dans un manuel scolaire, il aurait été préférable de ne pas utiliser les œuvres.

    Accessoirement, ça fera un nouvel argument contre ceux qui pestent que l’on possède 15 000 photos de chat, et qu’il en sera fatalement de même dans bien des domaines. D’avoir du choix permettra ainsi, en plus de trier les photos, de pouvoir choisir les pseudos qui nous conviennent 🙂

  14. « Sur le papier, nous avons explicitement mentionné le nom de l’auteur lorsque celui-ci reflétait une identité cohérente, et non un pseudonyme dommageable pour la crédibilité et le sérieux »

    Une bonne partie des artistes et auteurs font pourtant usage de pseudonymes. Est-ce que pour faire « sérieux » il faut qu’un pseudonyme comporte un nom et un prénom?

  15. Est-ce que le nom de l’auteur (ou pseudonyme) plus une indication de la licence n’est pas suffisant pour une licence CC-BY ou CC-BY-SA ? Est-ce que le nom de l’auteur est requis pour une licence CC ou CC-SA ?

    Mais là, je trouve que l’exemple est particulièrement mal choisi… C’est du PD-Self… En dehors des questions légales liées au coté inaliénable des droits moraux en France, faire le choix du PD-Self, c’est, a priori, accepter de ne pas être crédité.

  16. Et moi je trouve hallucinant qu’un éditeur puisse écrire ça : « Cette démarche, nous avons souhaité l’entreprendre dans le respect absolu des droits d’auteurs liés à l’utilisation de ces ressources, et en aucun cas en les bafouillant. »
    En les bafouillant… ils doivent être bien leurs livres
    cela dit, le droit d’auteur est inaliénable quelque soit le nom de l’auteur. Et si son vrai était Cocu, ou Conard, on ne le créditerait pas non plus ?

  17. Je trouve quand même hallucinant qu’une entreprise décide d’appliquer le droit d’auteur quand ça lui chante et que ça lui paraît “sérieux”…

  18. « Sur le papier, nous avons explicitement mentionné le nom de l’auteur lorsque celui-ci reflétait une identité cohérente, et non un pseudonyme dommageable pour la crédibilité et le sérieux de la photo. »

    De un ce n’est pas à vous de décider, le droit au pseudonyme est reconnu en droit français et est tout autant valable que le ‘vrai nom’ de l’auteur. Tous les pseudonymes sont valides, titi82 tout comme ‘Richard Machin’, vous ne pouvez pas nier l’identité d’un auteur.

    De deux, ce n’est toujours pas à vous de décider, la licence s’applique même si vous n’aimez pas le nom de l’auteur. Si vous n’aimez pas le travail ou le nom de son auteur, ne l’utilise pas, tout simplement. Votre démarche est pour le moment totalement illégitime et choquante.

  19. Non burno, ce n’est pas négociable. Si un utilisateur veut bien donner son vrai nom, c’est son problème. S’il n’a pas voulu l’utiliser en s’inscrivant sur Commons, il y a de bonnes chances qu’il refuse de le donner ensuite.

    Dans ce cas, il n’y a que deux manières d’utiliser la photo : donner le pseudo, ou commettre une violation de droit d’auteur volontaire.

    Ou sinon on n’utilise pas la photo. Mais sérieusement, si vous pensez que vous avez le droit de violer les droits d’auteur des utilisateurs de Wikimedia parce que ça améliore votre livre, alors oui, vous avez le respect des droits d’auteur d’un P2Piste.

  20. En ce qui concerne les URL sur la version papier, l’oubli est regrettable.

    Je crois qu’il ne faut pas non plus diaboliser la démarche innovante qui, si elle menée dans le respect des règles, est positive pour tous les défenseurs du libre. Le fait que lelivrescolaire.fr corrige le tir me parait de bonne augure… à suivre de près…

    En ce qui concerne les pseudonymes, ça me semble logique qu’ils ne veuillent pas publier des pseudos “farfelus” : il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un manuel scolaire utilisé par des gamins de 10 ans, et que dans le scolaire, je vois mal des professeurs accepter d’utiliser un livre avec des photos de “cocojacky29”. Il faudrait contacter les personnes pour leur demander leur nom à la limite…

    Bref, je trouve le bilan globalement intéressant. Si la démarche se “professionnalise” dans le respect des auteurs et de leurs oeuvres, on doit se réjouir de voir que des éditeurs se mettent au libre !

  21. @lelivrescolaire.fr : C’est une bonne chose si vous souhaitez faire en sorte que les conditions de licence soient rectifiées et respectées au moins sur le site internet, et d’une manière complémentaire pour les éditions « papier ». C’est réellement en respectant rigoureusement les conditions des licences Creative Commons que celles-ci pourront se développer et se répandre comme une véritable forme de distribution de contenus.

    Le libre, ça n’est pas du bidouillage plus ou moins sérieux. C’est un type de distribution qui s’inscrit dans des pratiques concrètes et sérieuses, qu’on doit respecter si on veut le crédibiliser.

    Je me permet cependant de ne pas être d’accord avec vous pour la question des pseudonymes : un pseudonyme n’enlève strictement rien à la valeur documentaire d’une photo, et rien non plus aux droits de son auteur. Il n’y a rien de dévalorisant à créditer une photo avec le pseudonyme de son auteur. Je ne vais pas vous rappeler le nombre d’illustrateurs ou d’auteurs de grand talent qui ont publié leurs œuvres sous pseudonyme…
    Et pour vous donner un exemple, voici un lien vers une photographie tout à fait remarquable et source de connaissance, qui pourrait parfaitement se retrouver sur un manuel : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Janiform_aryballos_Louvre_CA987.jpg son auteur n’est mentionné que par un pseudonyme. Est-ce que cela enlève du crédit à la photographie ?

    Pour respecter réellement les licences de redistribution sur vos manuels, il me semble que vous devriez indiquer l’auteur également pour les photos dont l’auteur n’est connu que par son pseudonyme.

  22. Pour ce cas-là, j’avais parfaitement tort de penser à un m’en-foutisme vis-à-vis des droits du libre.

    Par contre, je suis assez choqué par l’annonce :”Sur le papier, nous avons explicitement mentionné le nom de l’auteur lorsque celui-ci reflétait une identité cohérente, et non un pseudonyme dommageable pour la crédibilité et le sérieux de la photo, et plus largement du livre”

    Heureux d’apprendre que le respect des conditions d’utilisation devient facultatif quand on veut faire sérieux.

  23. Lelivrescolaire a écrit : « Nous avons explicitement mentionné le nom de l’auteur lorsque celui-ci reflétait une identité cohérente, et non un pseudonyme dommageable pour la crédibilité et le sérieux de la photo, et plus largement du livre »

    Ce n’est pas à vous de décider de ne pas créditer un auteur parce que vous jugez que le pseudonyme de l’auteur n’est pas assez « sérieux » pour vous. Cette démarche est arrogante et illégale.

    Si vous n’acceptez pas de créditer l’auteur de la façon que l’auteur a choisi, alors vous n’avez pas le droit d’utiliser son œuvre ; Point.

  24. @Esby
    L’auteur de l’image est correctement mentionné (Thesupermat), la licence (CC BY SA 3.0) aussi. Et l’article lie vers la catégorie qui contient la photographie (pour avoir éventuellement des infos de géoloc, etc) ainsi que toutes les autres photos du saut de Taïg Khris. J’ai pas trouvé l’erreur 😀

  25. Bonjour à tous,

    Suite à la publication de cet article, je me permets d’apporter quelques éléments d’explication sur notre démarche afin d’éviter toute confusion.

    Cette année, nous avons entrepris de concevoir les premiers manuels scolaires de Français et d’Histoire-Géographie intégrant une large proportion de documents et de contenus sous licence Creative Commons. Cette démarche, nous avons souhaité l’entreprendre dans le respect absolu des droits d’auteurs liés à l’utilisation de ces ressources, et en aucun cas en les bafouillant. Il faut savoir que l’intégralité du contenu que nous avons produit (leçons, exercices, fiches d’activités, etc.) sont publiés sous licence Creative Commons, et nous n’aimerions pas plus que ce contenu soit repris sans que nous soyons cités. Nous nous sentons donc totalement solidaires des auteurs de documents Wikimedia.

    Ainsi, sur notre site Internet – dont l’ouverture officielle est prévue pour le 30 juin prochain, avec l’intégralité du contenu disponible – nous avons prévu de faire pointer les crédits de chaque image “Wikimedia” vers sa page source.

    Sur le papier, nous avons explicitement mentionné le nom de l’auteur lorsque celui-ci reflétait une identité cohérente, et non un pseudonyme dommageable pour la crédibilité et le sérieux de la photo, et plus largement du livre (ceci est vérifiable sur la dernière page du livre papier).

    Malheureusement, nous n’avons appris que le 9 juin 2010, suite à un entretien avec Bastien Guerry de chez Wikimedia France, que nous étions dans l’obligation de publier en toutes lettres l’url source de chaque image Wikimedia. Les livres étant déjà imprimés, nous avons entrepris des actions correctives pour palier à ce manque. Tout d’abord, dès cette année, l’ensemble des établissements scolaires qui auront commandé nos manuels, recevront pour chaque manuel, un dépliant contenant l’intégralité des liens des images Wikimedia. L’année prochaine, ces url seront directement publiées sur la page “Crédits” de la version papier du livre.

    Nous comprenons parfaitement la remarque faisant l’objet de l’article ci-dessus, mais nous tenons à insister sur le fait que notre démarche a vocation à promouvoir le partage de ressources libres et leurs auteurs.

    Comme toute démarche novatrice et innovante, celle-ci s’affine au fil du temps et nous souhaitons l’améliorer en collaboration avec tous les acteurs concernés ; Wikimedia en premier lieu.

  26. J’hésite beaucoup. D’un côté, on peut considérer la faute comme mineure (ils ont raison sur le fait que c’est gratuit, ils essaient de créditer…) et aussi mentionner qu’il est difficile de respecter sur papier l’obligation de donner les URL exactes (à mon avis, il faudrait autoriser les documents papiers à renvoyer à une annexe en ligne qui donne les informations obligatoires).

    D’un autre côté, c’est un certain m’en-foutisme vis-à-vis du droit d’auteur, assez choquant de la part d’un ÉDITEUR. Est-ce que pour eux le droit d’auteur, c’est le fait que les grosses entreprises doivent être payées pour tout ce qu’elles font, et les petits n’ont pas à l’être ? Parce que même s’il n’y a rien à payer, cela signifie qu’ils violent les règles avec autant d’indifférence que les P2Piste.

  27. J’ai l’impression qu’ils font comme pour les images sous copyright, en croyant que Wikimedia s’approprie la propriété des images (alors que c’est faux).

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